Les méthodes de communication bien à l’ancienne qui marchent encore aujourd’hui pour votre groupe de musique

« Oyé oyé, damoiselles, damoiseaux, agitez mitaines pour accueillir les troubadours et leurs luths ! »

Alors que certains ont l’impression qu’il faut avoir un bac +8 en community management pour créer ce buzz qu’on recherche tel l’accord parfait, force est de constater que c’est encore dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes musicales. En terme de communication, ça prend la forme de choses essentielles qu’on vous liste ici et que vous aurez bon goût de garder en tête lorsque vous souhaiterez mettre en avant les prochaines actualités de votre groupe. Parce qu’il n’y a pas QUE des gens connectés, et parce que la vraie vie est encore très physique.

 

>> Les flyers, stickers et cartes postales

Ils ne coûtent presque rien, contiennent un max d’information, et peuvent être distribués de pleins de façons différentes. Tout comme le commercial 3.0 donne toujours à son interlocuteur une bonne vieille carte de visite, les supports papier restent d’une efficacité imparable. Pour peu que votre visuel soit suffisamment fort et marquant, ils pourront connaître une diffusion multiple. Ainsi, si vous jouez de la polkardcore et que vous ciblez bien les concerts ayant lieu dans votre ville les mois précédant, vous n’avez plus qu’à vous relayer pour tracter à la fin de ces concerts et vous avez la garantie de cibler mieux que jamais votre public potentiel.

 

Le truc : profitez du physique pour ramener vers le digital. Lancez un concours sur vos flyers qui nécessite un like sur une page Facebook, ou une info à retrouver en s’inscrivant à la newsletter sur votre site web, ainsi vous gagnerez un peu d’audience et aurez une petite idée de l’efficacité de votre campagne.

 

 

Un des avantages du sticker est aussi qu'il peut servir de combustible pour faire un grand feu.

 

 

>> L’interaction humaine

Comment ça c’est vieux jeu ? C’est pas parce qu’on est nés après les années 90 qu’on ne doit pas être convaincus du bien fondé de parler avec les gens. En vrai. Certains décisionnaires n’ont aucune mémoire des noms, des visages ou n’ont simplement rien à secouer de votre discours de camelot du DIY, mais d’autres seront très sensibles à cette démarche, le tout étant de trouver le bon équilibre entre séduction assumée et harcèlement pouvant mener au tribunal.

 

Le truc : lorsque vous avez mis le grappin sur votre interlocuteur privilégié (programmateur de la salle où vous rêvez de jouer, gérant du label sur lequel vous rêvez de signer, beaucoup plus bonne que la plus bonne de tes copines que vous rêvez d’embrasser), permettez-vous de lui demander si il/elle souhaite être tenu au courant de votre actualité, ce qui revient à lui demander son contact direct avec la plus grande des finesse. Si c’est positif, targuez-vous d’un petit message de remerciement pour le temps consacré, et glissez lui un email sur l’actualité du groupe. Tout l’intérêt de ce genre de relation, c’est le moyen voire le long terme, donc patience et considération.

 

 

 

>> Les Cds

Mort, vagabond, inutile, on dit assez du format CD qu’il n’a plus de raison d’exister pour s’étonner à quel point il en circule encore des tonnes partout où la musique a besoin d’exister. Nombre de programmateurs et journalistes aiment à recevoir encore vos albums sur CD, et encore plus nombreux sont les personnes qui aiment à l’acheter après les concerts. Il est peu cher à fabriquer (fabriquer des CDS promos peut revenir à 30 centimes le CD TTC !), facile à diffuser, permet une personnalisation intéressante, et une grande réactivité.

 

Le truc : pour les plus petits budgets, il est possible de faire fabriquer des Cds de grande qualité dès 50 exemplaires, tout en se permettant des options cools comme un effet vinyle par exemple.

 

 

 

>> Les emails

Nous avons beau passer de plus en plus de temps sur les réseaux sociaux et sur les messageries intégrées à tout un tas de plateformes, le courriel en bon québecois tabarnak, constitue pour beaucoup le contenu digital auquel on attache le plus d’importance, de légitimité. Ne négligez donc surtout pas cet outil, qui doit cependant être utilisé avec parcimonie, et toujours pour apporter un plus par rapport à vos autres moyens de communication.

 

Le truc : même si plusieurs solutions gratuites existent sur le net pour envoyer des newsletters, n’hésitez pas à dépenser quelques euros pour des outils autrement plus pros, qui vous permettront d’analyser en profondeur qui lit quoi, et d’adapter ainsi fond et forme. Aux côtés de l’inévitable Mailchimp, on peut également citer Sendinblue, Sarbacane, Campaign Monitor ou encore Getresponse.

 

 

Vous trouvez qu’on abuse de ne pas citer le pigeon voyageur et l’homme sandwich comme outils bien old school ? Vous trouvez que l’interaction humaine ça va bien deux minutes merci ? Dites nous tout  en nous contactant sur le blog par ici, ou en questionnant directement l'auteur par là.  

 

 

L'auteur : Cousin Cool se situerait dans la carrière musicale entre Père Castor, Cousin Machin et Daddy Cool. 30 ans qu’il traîne sa carcasse barbue dans les salles et les studios en tant que bassiste, ingénieur du son et régisseur. Du nord au sud de l’Europe, de l’est à l’ouest de l’Amérique, Cousin Cool a bossé avec les plus grandes divas comme avec les pires crasseux. Dans la famille Cool, il n’a jamais été père ou a refusé de le(s) reconnaître. Mais chez les Cool, on est dans le son de la tête au pied, de père en fils depuis une génération, et peu importe si celui de Cousin l’a abandonné à la naissance. De cela comme de tout sauf du son, Cousin se fout complètement et on le lui rend bien.

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