Les premiers noms de groupes improbables donnés aux légendes de la musique à leurs débuts*

"Attends quoi ? "Reine" s'appelait en fait "Sourire" ?! C'est dingue ça..."

C’est une des décisions les plus importantes pour tout groupe : comment donc se baptiser ?? Et dès cette étape, tant d’entre eux se fourvoient. Heureusement, pour chaque groupe qui débarque avec un nom affreux et le conserve coûte que coûte, il y a un groupe qui débarque avec un nom affreux, joue quelques concerts, sort un album, puis revient à la réalité. De nombreuses formations hyper connues, de Creedence Clearwater Revival à Green Day, ont connu ce genre de mésaventures : lancer une carrière avec la malediction d’un nom mal choisi, avant de retomber heureusement sur LE nom qui ornera bientôt les T-shirts de millions de fans dévoués. Certains disent que c’est le nom qui fait le succès du groupe. Alors voici l’histoire de vingt-cinq groupes qui ont bien failli ne jamais le connaître. 

 

 

>> Tom and Jerry

 

James Kriegsmann/Michael Ochs Archives/Getty

 

Nom définitif : Simon and Garfunkel

Paul Simon et Arthur Garfunkel avaient à peine 15 ans lorsqu’ils ont commencé à étrenner leurs mélodies du côté du Brill Building en 1956. Réalisant qu’ils n’avaient pas les noms de naissance les plus sexy du monde, Paul est devenu John Landis (du nom d’une fille sur laquelle il avait flashé, Sue Landis), et Arthur devint Tom Graph, parce qu’il adorait reproduire les courbes (« graph ») des ventes de disques à succès sur du papier millimétré (si, si). Il s’appelèrent ainsi Tom et Jerry (sans trop se soucier d’un éventuel procès d’Hanna-Barbera) et connurent même un certain succès avec "Hey Schoolgirl,". Mais il ne parvinrent pas à réitérer ce genre d’exploits et se concentrèrent sur leurs études. Ce n’est qu’en 64, lorsqu’ils se reconvertirent en un duo de pur folk, qu’ils décidèrent de reprendre leurs vrais noms, malgré le risque qu’une partie du public ne trouve dans ces patronymes ouvertement juifs quelque aspect rédhibitoire. « Notre nom est honnête », dira Simon. « J’ai toujours eu l’impression que c’était un vrai choc lorsque les gens apprenaient que Bob Dylan s’appelait en fait Bob Zimmerman. C’était important pour nous de le dire. »

 

 

>> The Square Roots (les racines carrées)

 

Erik Pendzich/Rex

 

Nom définitif : The Roots

The Roots se sont formés à l’origine lorsque le batteur Questlove (Ahmir Khalib Thompson) et le MC Black Thought (Tariq Trotter) étaient en classe ensemble à Philadelphie. Ils se sont tout d’abord appelés Radio Activity pour un spectacle scolaire en 1989, puis Black to the Future, et enfin Square roots. Black Thought explique pourquoi sur le morceau "Anti-circle": "Yo, I'm tha anti-circle. . . Never comin' twice in one form. . . so hip that I'm square." Fidèles à leurs paroles, ils ne se sont pas représentés une deuxième fois sous ce nom lorsqu’ils ont découvert qu’un groupe de folk de Philly s’appelait déjà Square Roots. Ils ont ainsi évincé l’évocation mathématique de leur nom et ont conquis le monde ainsi.

 

 

>> Mookie Blaylock

 

Paul Bergen/Redferns/Getty

Nom définitif : Pearl Jam

En octobre 1990, un nouveau groupe de Seattle joue son premier concert sous le nom Mookie Blaylock, du nom d’un joueur de basket des New Jersey Nets dont la carte de collection était resté coincée dans l’une de leurs premières démos. « C’était pas très heureux », admet Eddie Vedder, « mais cette semaine là on était bien trop occupés à bosser sur les morceaux pour songer à un nom ». C’était ok pour un groupe local, mais quand ils ont commencé à affoler les compteurs dans tout le pays et à enregistrer un album, ils ont du se résoudre à laisser ce joueur de NBA tranquille. Parmi les nombreux problèmes que cela posait d’ailleurs, ils devaient faire face à la difficulté de pouvoir déposer une telle marque et de vendre du merchandising avec un nom pareil. La génèse du nom Pearl Jam a été maintes fois réécrite ces dernières années, notamment du fait d’Eddie Veder qui proclamait que sa grand-mère Pearl avait mis au point une confiture (jam) hallucinogène. C’est sans doute car la vraie histoire est bien plus terre à terre. Le bassiste Jeff Ament a pensé de manière complètement aléatoire au nom Pearl, le reste venant d’un show particulièrement dingue de Neil Young and Crazy Horse. « Chaque morceau nous apparaissait comme une confiture musicale de 15/20 minutes, et c’est comme ça qu’on ajouté la confiture à la perle » explique Ament. « Enfin en tout cas c’est comme ça que je me le rappelle. »

 

 

>> On a Friday

 

Bob Berg/Getty

Nom définitif : Radiohead

Les cinq membres de Radiohead se sont tout d’abord rencontrés sur les bancs de la Abingdon School de l’Oxfordshire. Ils répétaient après que les cours furent complètement terminés les vendredis soirs, ce qui leur a inspiré le nom de « On a Friday ».  Les concerts étaient très rares (ce qui était peut-être du au fait que leur nom laissait penser qu’ils n’étaient disponibles qu’un jour par semaine) jusqu’au début des années 90, lorsqu’ils commencèrent à écumer les bars d’Oxford et sortirent même une démo qui présentaient de futurs tubes du groupe comme "You," "Thinking About You" et "Prove Yourself." Ca n’a pas été un record de ventes à l’époque, mais le petit succès a attiré EMI, qui en les signant leur a suggéré de trouver plus beau patronyme. Tous les membres du groupe étaient de grands fans des Talking Heads, ils ont donc choisi leur nouveau nom à partir d’un morceau très obscur datant de 1986 : "Radio Head."

 

 

>> The Obelisk

 

Paul Slattery/Retna/Photoshot

Nom définitif : The Cure

Les visages pâles aux allures de goths qui allaient devenir les Cure ont sûrement du en surprendre quelques uns en se baptisant du nom d’un monument phallique, mais c’est pourtant ce qu’ils firent lorsqu’ils se rencontrèrent au collège dans les années soixante-dix. Robert Smith était plutôt en retrait à jouer du pian dans The Obelisk, mais il s’est rapidement mû en leader et a pris en main le nom du groupe. Après plusieurs autres changements tant de membres que d’appellations,  comme Malice and Easy Cure par exemple (que le chanteur trouvait un peu trop hippie), Smith leur a recommandé tout simplement The Cure. Avec le succès qu’on connaît.

 

 

>> Smile

 

Anwar Hussein/Getty

Nom définitif : Queen

Un peu trop facilement oubliable pour être vraiment efficace, le nom Smile ne pouvait tout simplement pas rendre compte de la puissance musicale qui se dégageait déjà du groupe monté par le guitariste Brian May et le batteur Roger Taylor. Dans son livre Queen: The Early Years, l’auteur Mark Hodkinson écrivait que le bassiste et chanteur de l’époque Tim Staffell, « avait adopté le nom 'Smile' dans le cadre d’un projet au lycée pour lequel il avait mis au point tout une campagne de communication graphique. »

Quand Staffel a quitté ses petits camarades, May et Taylor ont trouvé Freddie Mercury qui leur proposa le nom de Queen. « L’idée de Queen est d’être royal et majestueux » dira-t-il un jour à Circus. "le glamour fait partie de nous et nous voulons être de vrais dandy. Nous voulons être choquants et scandaleux."

Voilà qui est plutôt réussi.

 

 

>> Atomic Mass

 

LFI/Photoshot

Nom définitif : Def Leppard

La masse atomique se définit prioritairement comme « la masse d'un atome en particulier ou un élément chimique en général », et dans un second temps comme une très mauvaise idée pour un nom de groupe. Cela n’a pourtant pas effleuré une bande de rockeurs de Sheffield en Angleterre, qui comprenait le bassiste Rick Savage, le guitariste Pete Willis et le chanteur Joe Elliott, au delà du fait qu’ils n’ont jamais connu de concert payé sous ce nom. Finalement, Elliott permit de changer les choses lorsqu’il évoqua à ses potes la création d’un poster crée pour un groupe imaginaire dans le cadre d’un projet d’arts plastiques, qu’il avait baptisé "Deaf Leopard." Les membres se sont amusés à jouer phonétiquement avec ce nom jusqu’à aboutir à l’un des patronymes scéniques les plus mémorables depuis Led Zeppelin.

 

 

>> The Pendletons

 

Michael Ochs Archives/Getty

Nom définitif : Beach Boys 

Quand Brian Wilson a commencé à écrire des chansons sur le surf en 1961, il avait a peine touché une planche de sa vie. C’est donc pour donner un peu de crédibilité à la thématique qu’il a dénommé son nouveau groupe The Pendletons, d’après la marque de chemises en laine que se disputait la communauté à l’époque. Ce n’est que trois mois plus tard que Candix Records, label indépendant basé à Los Angeles, a proposé de sortir leur premier single : « Surfin », à la condition seulement de changer ce nom dont ils trouvaient la consonance trop étouffante, pour le nom beaucoup plus évident de Beach Boys (après avoir tout de même envisagé « The Surfers »), tout ça sans que le groupe ne soit même au courant. Le groupe n’ayant pas le choix ils n’ont pu qu’accepter, même si Wilson qui en a vite eu marre de ce nom a proposé au début des années 70 de raccourcir le tout pour le simple « Beach », ce que les autres refusèrent. Et c’est ainsi qu’ils se sont destinés à être les Beach Boys pour le restant de leurs jours. 

 

 

>> Sweet Children

 

Robert Knight Archive/Redferns/Getty

Nom définitif : Green Day

Quand Green Day est monté sur la scène de la Cleveland's House of Blues dans les jours précédant leur introduction au fameux Rock and Roll Hall of Fame en 2015, tout le monde à part quelques fans hardcore ont été intrigués par le nom de leur première partie : Sweet Children. Les connaisseurs savaient que c’était simplement le nom d’origine du groupe, ressuscité pour l’occasion, telle un hommage à leurs débuts. Billie Joe Armstrong et Mike Dirnt ont en effet donné leurs premiers concerts en tant que Sweet Childrene en 1986, alors qu’ils n’avaient que 14 ans. Ils ont vite connu un certain succès qui leur a permis à l’époque de signer avec le label Lookout! Records sous ce nom, avant de changer rapidement de nom par la suite, dans le but principal de ne pas être confondu avec leur camarades californiens de l’époque « Sweet Baby », mais également parce qu’être « sweet » ne sonnait pas si punk que ça à leurs oreilles, même si c’était du second degré évident. Ils ont alors tiré leur nouveau nom d’un de leurs tous premiers morceaux, qui décrivait une journée vide de sens, lors de laquelle il n’y avait pas grand chose à faire que de fumer des joints. Vachement plus punk…   

 

 

>> The Polka Tulk Blues Band

 

Chris Walter/WireImage

Nom définitif : Black Sabbath

Black Sabbath sonne aujourd’hui comme le nom parfait pour un des groupe qui continue de régner sur le heavy metal mondial, mais cette révélation ne leur est pas venue tout de suite. Quand Ozzy Osbourne, Tony Iommi, Geezer Butler et Bill Ward se sont formés en 68, ils jouaient du blues rock sous le nom The Polka Tulk Blues Band, bien que Iommi ne se soit pas caché de dire que c’était une très mauvaise idée. « A chaque fois que j’entends ce nom, la seule chose que je vois c’est vous avec vos frocs aux chevilles en train de chier », disait-il. « C’est dégueulasse. » Sa grande idée était alors de se rebaptiser Earth, avant de découvrir assez vite qu’ils étaient loin d’être le seul groupe anglais qui s’appellerait ainsi. Finalement, Butler à égayé la journée (et la carrière du groupe) lorsqu’il a vu une foule monstre en train d’attendre pour voir le dernier film de Boris Karloff intitulé…Black Sabbath. Et il a convaincu ses camarades d’essayer ça.

 

 

>> Tony Flow and the Miraculously Majestic Masters of Mayhem

 

JA Barratt/Photoshot/Getty

Nom définitif : Red Hot Chili Peppers

« C’était la façon dont on voulait jouer, majestueux et chaotique à la fois », c’est de cette façon que tentait Anthony Kiedis d’expliquer un nom un peu plus lourd que les six syllabes des Red Hot Chili Peppers. En 83, un ami commun de Flea, Kiedis et Slovak leur proposa de jouer un morceau juste avant le concert de son groupe au Rythm Room de Losa Angeles. Par la suite,  Tony Flow and the Miraculously Majestic Masters of Mayhem (ou TFMMMM) sont montés sur scène pour deux concerts en février 83. « Je portais une robe en velours et chapeau de chasse orange fluo », même si « curieusement, j’étais totalement sobre ».

 

 

>> The Salty Peppers

 

GAB Archive/Redferns/Getty

Nom définitif : Earth, Wind and Fire

Maurice White, le leader d’EW&F, a fait ses armes en tant que batteur de studio à Chicago dans les années 60, pour des artistes tels que Betty Everett ("You're No Good"), Etta James ou Ramsey Lewis Trio ("Wade in the Water"). En 1969, il forme son propre trio et trouve un nom qui colle à la mode de l’époque : the Salty Peppers. "J’étais encore très dans le jazz à l’époque », racontait White à Vice en 99. Un déménagement à L.A et l’adjonction de sept autres membres au trio plus tard, White s’est tourné vers l’astrologie pour trouver un nom plus grand, plus fort. En tant que sagittaire, ses éléments étaient la terre, l’air et le feu. Ainsi naissait la légende.

 

 

>> Screaming Abdabs

 

Ulstein Bild/Getty

Nom définitif : Pink Floyd

"Screaming abdabs" (qu’on trouvait également orthgraphié "habdabs") est une expression désuète issue de l’anglais familier, qui désigne un mal mystérieux qui pourrait être lié au delirium tremens. C’est également le drôle de nom de ceux qui devaient devenir mondialement connus sous le nom de Pink Floyd. Nick Mason et Richard Wright étaient étudiants en architecture à l’école Polytechnique de Londres quand ils ont rejoint un groupe appelé Sigma 6. Comme un symbole, six morceaux furent enregistrés sous cette formation comprenant alors Syd Barrett, Rado Klose, Nick Mason, Roger Waters, Richard Wright et Juliette Gale. Le groupe se retrouve chez un de leurs professeurs à la Polytechnique de Londres, Mike Leonard, et prend le nom de Leonard's Lodgers pour un temps. Leonard fabrique des machines à éclairage projeté sur les murs, formant des formes psychédéliques. Le groupe décide de commencer à jouer de leurs instruments en s'inspirant des formes affichées sur le mur. Au printemps 1966, les Screaming Adbads ou Leonard's Lodgers, qui ont aussi changé de nom pour The Meggadeaths et Tea Set, se séparent car Keith Noble et Clive Metcalf abandonnent. Juliette Gale épouse Richard Wright. Ce dernier, avec Waters et Mason, décide de reformer un nouveau groupe, tandis que Bob Klose décide de les quitter très rapidement, permettant au groupe de développer le psychédélisme dans leur musique, qui était jusqu'alors plutôt axée sur le rythm'n'blues, Un des noms originaux du groupe, Tea Set, est abandonné après que le groupe se fut trouvé à l'affiche avec un autre groupe du même nom. Barrett propose sur le coup une alternative, The Pink Floyd Sound, une référence à deux musiciens de blues, Pink Anderson et Floyd Councila. Contrairement à une idée reçue française persistante, Pink Floyd ne signifie donc pas « flamant rose », « flamant » se traduisant en anglais par « flamingo ». Il exprime plutôt, et rappelle, l'importance du blues et du rhythm'n'blues américain pour la scène rock anglaise des années 1960. De fait, le son si particulier du premier quatuor s'est forgé lors des longues improvisations de standards de blues que le groupe jouait sur scène. Le Sound et le The seront d'ailleurs assez vite abandonnés.

 

 

>> Wicked Lester

 

Michael Ochs Archives/Getty

Nom définitif : Kiss

Deux ans avant de former Kiss, Gene Simmons et Paul Stanley jouait dans un groupe de rock relativement banal à New York, baptisé du moins banal, pour ne pas dire totalement ridicule, nom de Wicked Lester. « Il y avait toutes ces harmonies qui sonnaient comme les Doobie Brothers, », écrivait Simmons dans ses mémoires Kiss and Make-Up. Bien décidés à monter un groupe bien plus massif, Simmons et Stanley se séparèrent des membres d’alors et en cherchèrent de nouveaux dans les petites annonces de Rolling Stones. C’est ainsi qu’ils dénichèrent le batteur Peter Criss, qui leur apprit qu’il avait joué à une époque dans un groupe appelé « Lips », ce qui inspira à Stanley l’idée de se baptiser « Kiss ». "Ca manque vraiment de virilité, barre-toi de là tout de suite," aurait réagi Criss. Et comme ça a été le cas de nombreuses fois par la suite dans l’histoire du groupe, les choses n’ont pas vraiment été dans le sens que le batteur aurait souhaité, et il a appris à vivre avec ce nom. "Bien embrasser est le prélude à bien s’allonger", écrit-il dans ses mémoires. "C’est sexuel, c’est cool." Et c’est infiniment mieux que Wicked Lester.

 

 

>> The Young Aborigines

 

Everett/REX

Nom définitif : Beastie Boys

Avant que les Beastie Boys ne deviennent les légendes que l’on connaît, les ados Michael Diamond et Adam Yauch détournaient les cultures en s’appropriant le nom The Young Aborigines. "On avait dans l’idée que notre musique se devat d’être primitive en quelques sortes, ce qui nous a guidé vers le choix des Young Aborigines," exlique le bassiste Jeremy Shatan. "Je m’étais d’ailleurs inspiré d’un album de musique aborigène australienne à l’époque."  Finalement, Shatan a quitté le groupe l’espace d’un été, et les autres membres en ont profité pour adopter le nom de Beastie Boys. "C’était juste le nom le plus débile qu’on pouvait imaginer," déclarait Mike D à Rolling Stone. Visiblement pas assez pour ne pas être pris au sérieux.

 

* Cet article est une libre adaptation d’un article paru précédemment dans Rolling Stone, qui nous a particulièrement plu.

 

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L'auteur : Cousin Cool se situerait dans la carrière musicale entre Père Castor, Cousin Machin et Daddy Cool. 30 ans qu’il traîne sa carcasse barbue dans les salles et les studios en tant que bassiste, ingénieur du son et régisseur. Du nord au sud de l’Europe, de l’est à l’ouest de l’Amérique, Cousin Cool a bossé avec les plus grandes divas comme avec les pires crasseux. Dans la famille Cool, il n’a jamais été père ou a refusé de le(s) reconnaître. Mais chez les Cool, on est dans le son de la tête au pied, de père en fils depuis une génération, et peu importe si celui de Cousin l’a abandonné à la naissance. De cela comme de tout sauf du son, Cousin se fout complètement et on le lui rend bien.

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